lundi 15 juillet 2013

Sopfiprotéol : rattraper sur le dos des éleveurs les pertes sur les agrocarburants

Lu dans LSA Conso (magazine de la grande consommation) du 17 janvier 2013 :

« La croissance du chiffre d’affaires provient principalement du rachat de Lesieur Cristal au Maroc (370 millions de CA) et de la hausse des matières premières », qui ont notamment renchéri le prix des tourteaux et la nutrition animale, a indiqué Jean-Philippe Puig, directeur général de Sofiprotéol. En revanche, le groupe a fait face à des difficultés de rentabilité dans sa branche agrocarburant, avec l’attaque d’industriels argentins et indonésiens qui ont vendu des esters en dessous du coût de production. Une plainte est en cours.

Le texte complet est ici



Dans un article du 19 février 2013 de cette même revue, on peut lire que le chiffre d'affaires de Sofiprotéol est en nette hausse, à 7,3 milliards d'euros !


Le DG de Sofiprotéol en personne qui avoue que maintenant d'une certaine façon c'est le Diester qui est le sous-produit des tourteaux  !

Là où il y a du diester, il faut des vaches laitières . C'est écrit dans le rapport d'activité de Sofiprotéol en 2011 à la page 16  .


Pourquoi Sofiprotéol voit son avenir en Roumanie et au Maghreb ?
Quand les industriels ne peuvent pas baisser leur coût de production en France, ils délocalisent.
Des fermes laitières de plusieurs centaines de vaches sont forcément conduites sans pâtures.



Et c'est encore dans LSA que Xavier Beulin avait dit qu'il faudrait produire plus et à moins cher.
Interview du 18 février 2011 - "Xavier Beulin veut renforcer la filière".
 X.B. : Dans le lait, le débat va vraiment se poser de savoir si on va être capables de mettre l’offre en adéquation avec la demande, notamment avec la suppression des quotas. Mais globalement si on tient le raisonnement de réduire les volumes en espérant voir les prix augmenter, nous ne sommes plus des acteurs européens et encore moins mondiaux ! Ce n’est pas possible, il faut appeler un chat un chat, il faut produire plus et à moins cher.  Aujourd’hui nous sommes dans une compétition internationale et mon souci est que nos producteurs et nos filières retrouvent de la compétitivité au moins par rapport à nos voisins européens.

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